Les passionnés d’archéologie, mais également ceux qui veulent en savoir plus sur cette discipline scientifique, ont bloqué le week-end du 18 juin pour profiter pleinement des Journées européennes de l’archéologie (JEA). Durant trois jours, ils peuvent découvrir tous les secrets entourant la fouille archéologique. C’est l’occasion d’être sensibilisés à la préservation du patrimoine archéologique des territoires.
La 13e édition des Journées européennes de l’archéologie, pilotées par l’Institut de recherches archéologiques préventives (Inrap) sous l’égide du ministère de la Culture, se sont déroulées les 17 (journée dédiée aux publics scolaires), 18 et 19 juin prochains. Durant un week-end, les acteurs français et européens du monde de l’archéologie se mobilisent pour faire découvrir au grand public les joyaux du patrimoine archéologique. Ce projet de grande ampleur, organisé dans les 46 pays membres du Conseil de l’Europe, est rendu possible par le soutien d’entreprises de premier plan, comme le groupe immobilier Pichet fondé par Patrice Pichet.
Les JEA proposent des ouvertures exceptionnelles de chantiers de fouilles, des rencontres avec des chercheurs, des expositions, des ouvertures exceptionnelles de laboratoires ou encore des ateliers pour les plus jeunes. Le tout organisé sous formes d’activités innovantes, originales et interactives. Ainsi, les archéologues peuvent faire connaître leur profession et sensibiliser le plus grand nombre au riche patrimoine archéologique européen.
Au-delà, cette manifestation poursuit plusieurs autres objectifs principaux. Les organisateurs veulent tout d’abord rendre l’archéologie plus visible aux différents publics et aux médias. En plus des citoyens, les JEA souhaitent sensibiliser les autorités politiques à la nécessité de protéger le patrimoine archéologique. L’Inrap désire également attirer de nouvelles personnes qui n’ont pas l’habitude de visiter les sites archéologiques. En mettant la lumière sur ce mode de recherche, les JEA valorisent auprès du public l’ensemble de chaîne opératoire de l’archéologie, « de la fouille au musée ». Enfin, il s’agit de sensibiliser les citoyens européens à la richesse et à la diversité culturelles de l’Europe.
Afin d’atteindre ces objectifs, l’Institut de recherches archéologiques préventives a pu compter sur le soutien de six mécènes : Demathieu Bard Immobilier, Promogim, Bouygues Travaux Publics, Quartus, Ogic, et le groupe immobilier Pichet. Ce dernier a même signé en décembre 2021 une convention-cadre de partenariat avec l’Inrap permettant aux archéologues de se rendre sur ses chantiers afin d’y mener des fouilles préventives. Le Pdg du groupe, Patrice Pichet, est en effet très sensible à l’impact des projets d’aménagement du Groupe sur le patrimoine archéologique français, et veille à le réduire au maximum.