Le CDC a actualisé la semaine écoulée aux États-Unis, ses indications en matière de masque de protection anti-Coronavirus. Il en ressort que celui en tissu est à éviter autant que faire se peut au profit de ceux nommés N95, KF94 et KN95.
Si a priori tous les types de masques étaient encouragés en 2020 dans la foulée de l’apparition du Covid-19, certains de ces accessoires de protection sont de plus en plus remis en cause. En raison de leur efficacité limitée. Surtout à l’aune du variant Omicron réputé plus contagieux que tous ceux identifiés jusqu’ici. Et la dernière recommandation en la matière vient des États-Unis.
Dans une directive dévoilée vendredi 14 janvier, les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont explicitement pris position contre les masques en tissu ou tout autre type de masque fait maison dont la protection contre le virus est jugée insuffisante. Ils pourraient bloquer les grosses gouttelettes porteuses du SARS-CoV-2, mais pas les particules fines à travers lesquelles le virus est également transmissible, selon les spécialistes.
D’où la recommandation du centre américain d’éviter ces masques appréciés par beaucoup, aussi, pour leur simplicité et leur style.
Les masques les plus protecteurs
En termes de masques de protection efficace contre Omicron et le Covid plus généralement, le CDC suggère d’opter pour celui nommé N95. Ce chiffre reflète d’ailleurs son taux d’efficacité lorsqu’il est utilisé correctement. Il constitue à cet effet, une barrière infranchissable pour tout ce qui a une longueur supérieure à 0,3 micron.
Les autres types de masques au niveau de protection équivalente sont le KN95 et le KN94, respectivement certifiés en Chine et Corée du Sud, deux pays asiatiques, à l’instar du reste de l’Asie de l’Est, avec une culture enracinée du port des masques, pour diverses raisons.
Le piège de la contrefaçon
À défaut de ces masques longtemps réservés aux personnels soignants aux États-Unis à cause de sa pénurie et pas toujours disponibles sur le marché, il est indiqué de porter les masques chirurgicaux. Bien que ces derniers ne soient pas aussi protecteurs que le N95, le KN95 ou le KN94. Ils constituent néanmoins une alternative acceptable, à défaut de rien. Car comme l’a si justement souligné Kristen Nordlund, porte-parole du CDC citée par VOA, il est préférable d’opter pour un masque moins efficace que de ne pas en mettre du tout.
Reste que le secteur est gangrené par la contrefaçon. Le CDC affirme notamment que 60% des masques testés par ses services entre 2020 et 2021 ne sont pas aux normes requises.