10 bonnes pratiques phyto selon Planète Safe

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L’application des produits phytosanitaires au sein d’une exploitation est un élément clé pour la production. Elle assure une alimentation saine quand elle est bien menée. Encore faut-il respecter certains principes appelés bonnes pratiques phytosanitaires. Celles-ci constituent une composante majeure des bonnes pratiques agricoles (BPA), comme l’a récemment rappelé l’entreprise spécialisée Planète Safe dans un article de son blog.

Les bonnes pratiques agricoles (BPA) représentent les « commandements » que respecte un agriculteur pour optimiser sa production agricole, tout en réduisant le plus possible les risques liés à son activité tant pour l’homme que pour l’environnement. Composantes essentielles de ces BPA, les bonnes pratiques phytosanitaires visent pour leur part à protéger le travailleur contre les effets nocifs des produits phyto et préserver les cours d’eaux alentours contre les dérives. Elles sont au cœur du « code national des bonnes pratiques agricoles » défini en 1991 en application de la directive européenne dite « directive nitrates ». Ce texte traite de la pollution des eaux par les nitrates issus des activités agricoles en s’appuyant sur des bases scientifiques et techniques existantes.

Disposer d’un bon local phytosanitaire

Mais ces bonnes pratiques phytosanitaires (BPP) prennent aujourd’hui en compte toute la chaîne d’utilisation des produits phyto, depuis le transport jusqu’au stockage en passant par l’épandage. PlanèteSafe, une société bordelaise spécialisée dans la production végétale, partage dans cet article les dix (10) BPP les plus répandues dans le monde agricole. Commençons par le transport des produits phytosanitaires. Soumis à l’arrêté TMD (Transport de Marchandises Dangereuses), ces substances doivent posséder des emballages intérieurs agréés à l’ADR (Accord pour le transport des marchandises Dangereuses par la Route). Deuxième règle, l’exploitant agricole doit assurer un bon stockage, en aérant et éclairant suffisamment le local phytosanitaire ainsi qu’en classant les produits par catégorie.

Bien régler son appareil et optimiser son action

Troisième précepte, l’agriculteur doit convenablement préparer la bouillie à la pulvérisation à travers diverses précautions. Par exemple, il prévoira une cuve tampon, un clapet anti-retour ou bien une potence pour éviter les débordements et la pollution des eaux du réseau. Ensuite, il devra bien régler le matériel de pulvérisation en choisissant des buses adaptées, antidérive par exemple ; en régulant le volume et la vitesse d’avancement, ainsi que la pression. Une fois tout ceci calé, l’exploitant attendra de bonnes conditions climatiques avant de pulvériser. Il évitera notamment de le faire dans un moment de fort vent. Par ailleurs, le producteur doit optimiser l’efficacité des traitements en ajoutant des adjuvants (les huiles, les mouillants, les sels, etc.). Ces produits permettent également d’éviter les déperditions dans l’environnement.

Prévoir des Equipements de Protection Individuelle

Le septième commandement pour le phyto veut que le travailleur se protège contre les risques liés à la manipulation des produits. Cela passe par le port des Equipements de Protection Individuelle (E.P.I.), dont les combinaisons, les gants, masques et bottes. Cette sécurité se trouve aussi dans le respect des conseils d’utilisation spécifiés sur les étiquettes. Ces indications permettent de prendre ses précautions et d’optimiser l’utilisation du matériel. Après traitement, il faudra vider les fonds de cuve en les diluant par un volume d’eau égal à 5 fois leur volume. Dixième et dernier commandement, il faut entretenir le matériel après les traitements. On doit rincer le pulvérisateur à l’eau claire et au savon, puis laver l’extérieur de la pompe pour faciliter la détection d’une potentielle fuite à la prochaine utilisation.

Lire la totalité de l’article consacré aux bonnes pratiques de stockage des produits phytosanitaires sur le blog de Planète Safe.


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